Cet article que vous allez trouver au "lien local" se repose sur un rapport paru fin 2018 que vous pouvez trouver dans le lien de la ressource.
Le sous titre résume bien l'article : pour empêcher un déclin de la production mondiale de pétrole d’ici à 2025, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) annonce qu’il faudrait multiplier par 2 ou 3 les extractions de pétrole de schiste. Or aux Etats-Unis, le pétrole de schiste continue à perdre de l’argent... Les conséquences du « supply crunch » qu’envisage l’AIE promettent d’être particulièrement rudes pour l’Europe. Réveil ?
Voici ici quelques extraits que je trouve important de l'article :
- il faut, nous dit l’AIE, que la production de pétrole de schiste double, voire qu’elle triple si les découvertes de pétrole conventionnel restent ce qu’elles sont aujourd’hui
- Aux Etats-Unis, plus des trois-quarts des entreprises petites et grandes spécialisées dans le pétrole de schiste continuent à investir plus qu’elles ne gagnent d’argent, bientôt 10 ans après le début du boum
- Le profil de production des puits de pétrole de schiste se caractérise par un déclin rapide du flot de brut : après 1 ou 2 ans, la production ne constitue plus qu’une faible fraction de la production initiale. Par conséquent, les producteurs de pétrole de schiste (le shale oil en anglais) doivent en permanence forer de nouveaux puits pour maintenir leurs extractions
- Rendre d’urgence nos systèmes techniques (beaucoup) plus sobres est un enjeu vital, non seulement pour le climat, mais aussi pour nous éviter un monde à la Mad Max. La démocratie est-elle capable de faire des choix rationnels qui lui réclament de s’écarter de la pente de plus faible résistance qu’elle a jusqu’ici suivi ? ... Y’a du boulot.